Paul Vulpian - 14.7 x 21 cm - 182 pages
ISBN 978.2.908227.91.8
Ce titre existe en version numérique (PDF).
Quelques centaines de maisons bâties en torchis et couvertes en chaume, se dressant, sans alignement aucun, de chaque côté d’une route sinueuse allant de l’église à la plage; – une population d’un peu plus de deux milliers d’âmes divisée en deux classes bien distinctes, les terriens et les marins : les terriens comprenant les cultivateurs cantonnés aux alentours de l’église, ou dans le voisinage des moulins et les serruriers dispersés un peu partout le long de la route ; les marins constituant un groupe unique que les nécessités du métier fixaient naturellement le plus près possible de la mer ; – enfin, en dehors de ces deux
catégories d’habitants, quelques commerçants : bouchers, épiciers, cafetiers, nous n’ajoutons pas boulangers, car chaque ménage faisait son pain, et quelques industriels indispensables, comme des menuisiers, des charrons et des charpentiers ; tel était Cayeux en 1855, année où les Caouais virent disparaître dans la tourmente des sentiments les habitants de La Maison du Christ.